Nous le savons tous, l’activité physique est reconnue pour ses multiples bénéfices sur la santé physique et mentale. Toutefois, il est encore difficile d’associer l’activité physique à son professionnel, au même titre que la santé dentaire à son dentiste.
Le kinésiologue est le professionnel de l’activité physique et du mouvement. Sa formation universitaire lui permet de travailler auprès de plusieurs types de clientèle symptomatiques ou asymptomatiques de pathologies. Cela dit, il demeure aussi l’expert en ce qui concerne la perte d’autonomie chez la population vieillissante. Ce dernier possède les compétences et les savoirs, afin d’organiser et d’adapter une prescription d’exercices comprenant des exercices d’endurance, de résistance, d’équilibre et de souplesse. Bien qu’il maîtrise bien la pratique, il sait aussi accompagner le patient à travers son quotidien en lui apportant un support moral.
En effet, bien que l’activité physique soit reconnue pour la prévention de la perte de force musculaire chez les aînées, qu’en est-il de sa prise en charge ? Comment peut-on réduire la perte d’autonomie chez cette clientèle et quels sont les bienfaits d’une prise en charge par un professionnel de l’activité physique ?

Comment aider la personne âgée à rester autonome
Souvent placé en résidence pour personnes âgées, nos ainés sont souvent laissés à eux-mêmes. Ainsi, ceux-ci se retrouvent plus que jamais isolés, mépris et cloitrés dans leur chambre. La perte d’autonomie chez les aînées est et restera un enjeu majeur pour la santé publique, ce que nous a bien appris la pandémie. Comment pouvons-nous leur venir en aide ?
Il existe plusieurs centres de conditionnement physique, ainsi que de cliniques de remise en forme offrant les services de kinésiologues à domiciles et en résidence. Cette offre de service permet à des professionnels de se déplacer deux ou trois fois par semaine, chez le patient, afin de l’accompagner dans un programme de mise en forme. À une fréquence de deux à trois fois par semaine, l’aîné pourra bénéficier des avantages optimaux de l’activité physique sur : sa perte de force musculaire, le risque de fractures dû à une chute, ses fonctions cognitives et sa santé cardiovasculaire. Tous ces éléments sont des précurseurs de la perte d’autonomie chez la population âgée de 65 ans et plus.
Recommandations d’activité physique pour la personne âgée
Selon L’ACSM, les recommandations actuelles en termes d’activité physique pour les personnes âgées correspondent à :
- 3 séances et plus d’activité cardiovasculaire, par semaine d’une durée de 3O minutes et plus; * répartis sur des jours différents
- 2 séances de musculation en endurance, par semaine ;
- 2 à 3 séances d’entraînement de l’équilibre, par semaine ;
- 3 séances et plus d’étirements, par semaine.
À noter que ces types d’entraînement peuvent être combinés, afin de rendre la séance plus efficace.
Qu’est-ce que l’activité physique apporte de plus à une personne âgée ?
Avec l’âge, le muscle connait un déclin de sa force, mais aussi de sa grosseur. Entraînant ainsi une perte de force musculaire que l’on appelle la sarcopénie. De ce fait, il est d’une importance majeure de continuer à pratiquer certains loisirs et les tâches de la vie quotidienne. D’après des chercheurs, l’ajout de l’activité physique au quotidien aurait des effets bénéfiques sur la fonction des muscles. En ce sens, elle retarderait le phénomène de sarcopénie (perte de force musculaire). Une fréquence d’exercices physiques combinés de 2 fois par semaine d’une durée de 60 minutes entrainerait à long terme une prise de masse musculaire et une augmentation de la densité osseuse. Aussi, deux séances d’entraînement en musculation seule par semaine pourraient permettre un maintien de la force musculaire chez l’aîné. Des études ont montré que l’activité physique et sa prise en charge permettraient non seulement de diminuer les effets délétères de la sarcopénie, mais aussi de retarder l’apparition de troubles cognitifs comme la démence et l’Alzheimer. Aussi, par le maintien de la force musculaire, le risque de chute entrainant une fracture à la hanche diminue. Tous des éléments qui contribuent à l’invalidité, soit la perte d’autonomie chez la personne vieillissante.
À noter que l’activité physique inclut les activités récréatives ou de loisirs, les déplacements, les activités professionnelles, les tâches ménagères, les activités ludiques, les sports ou l’exercice planifié, dans le contexte quotidien, familial ou communautaire. En somme, tous des activités contribuent à une bonne santé des muscles squelettiques.
Limiter les effets néfastes de la perte d’autonomie, par la pratique d’une activité physique régulière peut-être un défi majeur pour la santé publique, la famille ainsi que pour les proches aidants. Cependant, il est important de garder en tête que la pratique d’une activité physique, même faible, aura des répercussions positives sur la santé.
Il est alors important de s’informer des ressources disponibles dans la région, afin d’aider nos aînés à maintenir une qualité de vie et leur côté fonctionnel.

Le kinésiologue au cœur du maintient de l’autonomie des gens
Comme il a été mentionné dans cet article, l’activité physique correspond au cœur même de la prévention contre la perte d’autonomie. Cela étant dit, les séniors ont besoin d’aide, d’accompagnement et de motivation, afin de maintenir une pratique d’activité physique d’endurance, de résistance, d’équilibre et de souplesse et ce, deux à trois fois par semaine et même plus.
Les kinésiologues ont envie d’être la différence et ils sont prêts à offrir une qualité de vie à la population vieillissante. Contactez-nous dès maintenant pour prendre rendez-vous pour vos aînées 450-895-0855.
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