Le vieillissement est l’ensemble des modifications fonctionnelles inévitables du corps. Que vous le croyiez ou non, les études s’entendent pour confirmer que rester actif pourrait ralentir la diminution de certaines aptitudes avec le temps. Saviez-vous qu’il y a une perte de 10% du volume musculaire aux décennies dès la cinquantaine? On ne peut s’en sauver, le processus de vieillissement s’enclenche, la sarcopénie et l’ostéopénie (altération de la densité osseuse) sont irréversibles. De ce fait, le métabolisme basal diminue et cause habituellement un surplus de tissu adipeux autour des organes. En vieillissant, la capacité motoneurone peut également se voir altérée expliquant la perte de production de mouvement rapides. Les fonctions cardiovasculaires et pulmonaires se voient également affectées en contexte de sédentarité.
Facteurs qui affectent le taux de déclin :
- La génétique
- Le niveau d’activité général
- L’intensité et volume d’entraînement
- La composition corporelle
En effet, faire de l’exercice un peu tous les jours aurait des effets bénéfiques sur le corps et l’esprit. Garder la forme permettrait d’augmenter la force, les adaptations neuromusculaires et la fréquence de décharge de l’influx nerveux à long terme. De ce fait, il y aurait donc diminution du risque de chute puisque les systèmes nerveux et musculaire sont en bonne santé lorsqu’ils sont sollicités fréquemment. La préservation de la flexibilité artérielle est aussi un élément positif à tenir compte lorsque l’on bouge quotidiennement.
Finalement, il faudrait viser un entraînement en résistance (musculaire) d’une dizaine d’exercices à répéter 2 ou 3 fois par semaine pour éviter l’atrophie musculaire. L’exercice permet de maintenir un recrutement optimal des unités motrices, donc une bonne santé musculaire.
Paradoxalement, plus nous vieillissons, plus nous devrions prendre soin de notre corps et nous entraîner davantage.
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